Parfois, les choses sont bien faites et rien de tel qu’une occasion comme un concours pour qu’un jeu se rappelle à votre bon souvenir ! J’ai donc pris le temps de tester les Chroniques de Sadwick. Le jeu débute par un cauchemar, celui de Sadwick, dans lequel il se retrouve dans un monde en pleine destruction et où une boule bleue lui délivre la bonne parole. Heureusement il se réveille dans sa roulotte de cirque et reprendre une activité normale, c’est à dire celle de clown.
C’est alors à vous de commencer à cliquer partout, parler aux différents personnages. Rien de plus normal dans ce type de jeu. En plus de tous les objets que vous pouvez ramasser un peu partout, il y a Spot, animal de compagnie et chenille de son état. Cette bestiole a des capacités de transformations qui seront accessibles au fur et à mesure de l’aventure et indispensables pour avancer.
Par rapport à Machinarium, dernier point’n’click que j’avais fait, j’ai trouvé les énigmes plus faciles. Bien sûr çà ne m’a empêcher de m’arracher les cheveux à certains endroits. Moins de combinaisons d’objets entre eux et une logique que j’ai compris plus vite çà aide pas mal. Et pour finir avec la comparaison, j’ai trouvé que les aventures du petit clown triste étaient plus longues.
Sinon, les décors du jeu sont vraiment magnifiques ! Dessinés à la main (je reprends le texte de description du jeu), ils fourmillent de petits détails et j’ai eu envie de cliquer sur des objets qui ne l’était pas (pourtant je les aurais bien utilisés). Agrémentés aussi d’une musique parfois un peu trop triste, cela donne une ambiance un peu nostalgique et automnale, bon çà ne veut pas dire grand chose mais c’est une manière maladroite de dire que le tout me faisait penser au temps actuel et donc au début de l’automne.
Je ne vous parlerai pas trop de l’histoire pour que vous ayez la surprise. Juste que j’avais deviné certains retournements de situations mais d’autres m’avaient totalement échappé. Enfin, dans les petits regrets, le côté trop triste de l’ensemble (un peu comme Machinarium), c’est là que les jeux LucasArts de la belle époque me manque avec leur humour déjanté.
Ce jeu est en conclusion un très bon cru et çà me fait plaisir de me remettre doucement à ce type de jeu où j’explore l’écran de fond en comble avec ma souris. Si vous avez l’opportunité (et vous l’avez avec le concours en cours), n’hésitez à vous embarquer dans le monde onirique de Sadwick.