Je vais vous raconter l’histoire d’un homme très colérique mais aussi naïf. Car oui, Kratos a quand même une sacrée tendance à faire confiance à n’importe qui, ces mêmes personnes n’hésitant derrière à le trahir. Bien sûr ensuite au cours de ses aventures, Kratos n’aura toujours qu’une idée : se venger d’eux, qu’ils s’appellent Arès, Zeus ou autrement … Petit avertissement d’ailleurs, vous voulez continuer à lire, sachez que je vais raconter des éléments de l’histoire et de la fin.
Alors que la fin du deuxième épisode nous laissait sur un cliffhanger inadmissible, c’est justement la suite qui nous attend au début du 3ème. Ça démarre fort, très fort avec l’arrivée des titans sur l’Olympe emmenant Kratos vers Zeus à toute vitesse. Et une nouvelle fois les choses se gâtent, Gaïa annonçant que ce sont eux qui doivent supprimer le roi des dieux et non le bâtard du monsieur. Rien de tel pour que le fantôme de Sparte, encore une fois abusé, voit rouge, le carnage peut commencer !
Comme vous vous en doutez, le scénario ne sert une nouvelle fois qu’à prétexter la vengeance et la dévastation de tout ce qui se trouve sur le chemin de Kratos. Bien que reprenant certains éléments mythologiques, tout est mixé et n’a plus grand cohérence avec les mythes connus. Mais bon en même temps, depuis le premier épisode, je sais que le propos du jeu n’est pas de reprendre à la lettre les histoires connues. Par contre, côté défouloir çà y va ! Manette en main les réflexes reviennent vite. De nouveau, il est possible très rapidement d’effectuer des combos de toute beauté, de faire gicler le sang. Les QTE sont bien entendu toujours présents, les touches apparaissant à l’écran suivant leur position, histoire de ne pas perdre de temps à retrouver sur laquelle il faut appuyer.
Je me remets à faire la moue dès que çà devient trop gore mais en même temps, le plaisir de jeu est là (ne vous inquiétez pas, je n’irai pas découper des gens dans la rue pour refaire le jeu :)). Juste avant de tuer le premier dieu, la caméra se place de son côté, petit malaise de se faire éclater la tête sachant que quelques secondes avant, j’appuyais sur les boutons pour en finir. Je reviens dans le trip de Kratos qui veut éliminer sans réfléchir tous les obstacles vers le dieu des dieux.
Côté décors, c’est magnifique manque sans doute un peu de variété dans les différents environnements (par opposition à Uncharted par exemple) ! Je regrette juste la caméra fixe qui s’expliquait sur la génération précédente vu ce que le jeu demandait mais là je passais mon temps à essayer de changer l’angle. Bien sûr, je me dis que d’un côté c’est un peu la marque mais j’ai l’impression d’avoir passé un peu trop de temps à mourir en sautant dans le vide à cause d’un angle qui ne me convenait pas plutôt que sous les coups ennemis.
Kratos est lui aussi parfaitement modélisé mais par contre les occupants de l’Olympe m’ont déçus. Surtout Héphaïstos, je sais, ce n’est pas Apollon mais quand même, les développeurs auraient pu faire un effort pour en faire un « joli » monstre. Côté ennemis plus classiques, justement peut être un peu trop. Je n’ai pas eu l’impression de voir de beaucoup de nouveautés.
Mais malgré ses petits défauts, il est difficile de décrocher du jeu une fois commencer et hélas une fois terminé, on regrette de l’avoir déjà fini. Par contre, j’aurai peut-être du refaire les deux premiers avant, car ils font quand même un peu vieillots graphiquement …
Et pour spolier un peu, j’ai adoré la fin : belle conclusion donnant un peu d’humanité à celui qui durant plusieurs heures n’a fait qu’ôter la vie et donnant une pseudo explication sur la disparition des dieux olympiens. Elle clôt l’aventure de cet homme qui avait tout perdu et même si une nouvelle aventure est déjà annoncée sur PSP, j’espère qu’il n’y en aura plus sur console de salon. Les suites à rallonge çà suffit surtout avec une fin comme celle-là !
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