Mes vacances m’ayant permis d’avoir un peu de temps pour jouer, j’ai utiliser une bonne partie de ce quota pour ce dernier Dragon Quest sorti sur DS. C’est donc au bout de 45h26min et 27 secondes que j’ai terminé Dragon Quest IX : Les Sentinelles du Firmament. Même si je me suis pas mal concentrée sur la quête principale je n’ai pas oublié les quêtes annexes. Avant d’entamer les « choses sérieuses », je précise que je ne suis pas une spéciale de la série, j’ai joué à certains épisodes seulement et je dirai peut etre des grosses bêtises.
Le jeu démarre avec la création de son perso et si vous avez les pubs, vous savez qu’il est possible de créer le personnage que l’on veut … Dans la limite des choix proposés, d’ailleurs ces derniers ne sont pas légions et rappellent les vieilles custos car leurs nombres n’est pas très importants. Mais cela permet d’avoir son héros à la sauce Toriyama alors je ne boude pas trop 🙂
Vient le début de l’aventure, vous incarnez un(e) Célestellien(ne), apprenti ange gardien coché par Aquila. Et après avoir effectué un dernier petit examen, vous êtes promu(e) gardien(ne) de Chérubel, vous n’avez plus qu’à continuer vos bonnes actions pour récupérer de la bienveillessence pour nourrir le grand arbre du monde, l’Yggdrasil. Tout va pour le mieux mais vous vous doutez bien que cela ne va pas durer (sinon tout de suite çà serait moins drôle). Une histoire classique mais efficace faite de retournements, de trahisons, d’amour et de haine, çà a beau être convenu çà marche toujours avec moi 🙂
Bien entendu, les combats se déroulent au tour par tour suivant les rencontres avec les monstres sur la carte. Ces derniers sont visibles sauf en mer, il est alors possible de les éviter même s’ils peuvent vous repérer et vous foncez dessus. Par contre, pas d’arènes et de matchs entre monstres cette fois-ci. De petites animations ponctuent les différentes actions lors d’un combat avec déplacements des personnages et bien sûr les gros coups sont un peu plus mis en scène. Pour le reste des graphismes, j’ai été déçu des personnages secondaires, peu de skins différentes et surtout une définition très basse pas rapport aux personnages plus importants. Lors des cinématiques, cela donne un résultat pas top, ils auraient du insérer des versions « HD » quand ils intervenaient en plus gros plan 🙂
Il est toujours possible de créer de nouveaux objets grâce à une marmite prénommée Al Embic. C’est cette partie que j’ai le moins utilisé car même si j’ai lu pratiquement tous les livres dans les bibliothèques disséminées aux quatre coins du monde, il reste énormément de recettes à découvrir. Si vous êtes collectionneur et chercheur, vous allez être servis avec toutes les armes, vêtements, potions à trouver soit par des recettes, soit en combat ou en ouvrant les coffres au trésor.
Ensuite vient pour moi le plus gros défaut de l’aventure solo : l’équipe. Pas de rencontres et de personnages vous rejoignant au fur et à mesure, là vous avez juste l’occasion au bout d’un moment d’engager du monde : vous pouvez créer vous même vos compagnons de route mais ils n’apparaitront pas dans les cinématiques et seront inexistants pour les autres personnages … Un peu troublant et décevant car ils sont quand même indispensables pour avancer. Ma dream team était composée d’un mage (Nalexa perso principal), d’un guerrier (Trunk, oui avec Toriyama j’étais obligée de faire une référence), d’un prêtre (Arwen) et d’un artiste martial (Chun-li,). J’étais super inspirée pour trouver leur nom et je me suis rendue compte que c’était exactement les classes indiquées sur les pubs dans le métro (aurais-je été influencée ? 🙂 ).
Chaque classe a des compétences propres qu’il est possible d’améliorer à l’aide de points obtenus en changeant de niveau. Ces compétences peuvent débloquer des aptitudes spécifiques permettant d’augmenter son attaque, d’être plus efficaces contre une catégorie de monstres, … En plus, des 6 classes (enfin vocations) de départ, les quêtes annexes vous permettront d’en débloquer et bien entendu vous aurez la possibilité de changer au cours du jeu. Attention dans ce cas, vous redescendez au niveau 1 mais vous gardez votre niveau de compétence si vous l’aviez déjà précédemment.
Concernant la difficulté et le level-up, j’ai eu un problème contre un boss (le général Mac Léo) mais en regardant sur internet, j’ai vu qu’il fallait une dose de chance plus que monter de niveau. Et je l’ai obtenu à ma confrontation suivante 🙂 . Bien sûr changer de vocation implique un petit passage à rechercher des slimes en métal pour avoir un max d’XP. Comme vous avez pu le lire, il y a de quoi faire avec ce jeu et comme en plus il est possible de télécharger de nouvelles quêtes, je n’en ai pas terminé totalement.
Par contre, je n’ai pas du tout essayé le multi en local car je n’ai pas eu l’occasion de croiser du monde avec le même jeu. Mais j’ai vu que des rencontres étaient organisées à Paris avec une prochaine édition le 4 septembre et en bonus, des goodies, une carte spéciale à télécharger. Une chouette initiative, vous trouverez tous les détails ici et là. Je ne serai pas si j’y serai car mon perso essaie de me dire qu’il a besoin de vacances je crois …
Images sauf la dernière : Jeuxvideo.com
7 Reponses to [Test] Dragon Quest IX : Les Sentinelles du Firmament