Au programme, le dernier film sur le plus grand détective de tous les temps, Sherlock Holmes revu et visité par Guy Ritchie fait partie de ceux qui suscitent une envie folle de les voir le plus rapidement possible. Quand en plus, Robert Downey Jr et Jude Law se trouvent en haut de l’affiche, cela ne peut être que bon. Mais en début d’année 2010, je me demandais si ce bon vieux détective n’avait pas justement un peu vieilli. Après tout dans l’imagerie populaire, son look avec son chapeau, sa redingote, sa pipe et sa loupe semblent bien loin des héros des temps modernes armés de leur attirail technologique et à l’affut de la moindre traces d’ADN. Que réserve donc cette nouvelle version ?
Dès le début, la réponse est donnée ! Holmes et Watson se retrouvent au milieu d’un sacrifice et pour sauver la jeune vierge qui allait mourir se débarrassent en deux secondes des mécréants laissant seulement le ramassage à Scotland Yard. Ces deux-là savent se battre et le montrent !
Le rythme reste soutenu durant tout le film avec un Sherlock Holmes en manque dès qu’il se retrouve sans affaires, déjanté, dépressif, … Cela change énormément de l’image classique (bien que le détective est déjà accro à certaines drogues dans les livres) mais je trouve que çà marche. Il a eu un dépoussiérage en règle du personnage bien des fidèles crieront au scandale mais je trouve que malgré tous ces changements l’esprit est toujours présent. A part, peut être pour un point que j’ai trouvé de trop, la scène du « Fight Club », elle montre sans doute le besoin de se défouler de Holmes mais elle ne correspond pas à mon idée du personnage.
Pour accentuer ce « renouveau », la ville de Londres se retrouvent avec un côté acier, industriel, très steampunk et les quelques objets et inventions qui parcourent le film ne font que renforcer cette impression.
Ensuite, le duo des deux acteurs principaux fonctionne à merveille avec un Jude Law très « anglais » contrebalançant la folie continue de Robert Downey Jr. D’ailleurs Watson a un moins un rôle de faire-valoir que dans mes souvenirs des livres, il est assez souvent à un niveau égal du détective, n’hésitant pas à le bousculer parfois. Le côté petit chien qui suit son maître n’apparait pas (et cela n’est pas une référence au dessin animé !).
J’ai donc adoré ce nouveau visage de Holmes et j’attends avec impatience la suite déjà programmée. J’espère juste qu’ils n’iront pas trop dans la surenchère car cela pourrait nuire assez vite, s’ils partent dans des délires un peu trop grand.
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