Tout semble parfait à Suburbicon, dès les premières images c’est le cliché parfait des banlieues américaines. Tout est propre, tout le monde est souriant mais très vite le miroir va s’effriter. Je n’avais pas regardé grand chose sur ce film (si çà m’arrive 🙂 ) et je me suis retrouvée un peu perdue par ce qu’il voulait raconter.
Tout commence par l’arrivée de nouveaux voisins afro-américains qui ne semblent pas assez bien pour les résidents actuels. Tout part assez rapidement dans le racisme le plus primaire mais cette mise en situation se révèle être seulement un point de départ et l’histoire part sur tout à fait autre chose et n’y revient pas vraiment. C’est plutôt la vie de la maison d’à-côté qui va être en premier plan avec un cambriolage un peu bizarre. L’enchaînement qui en suit m’a fait penser à Fargo.
Le point le plus positif du film est Noah Jupe qui joue Nicky. Il est au centre de tout et c’est lui qui m’a marqué. Je l’ai trouvé plus intéressant que les deux têtes d’affiche Matt Damon et Julianne Moore. Pour le premier, je n’ai pas réussi à m’enlever de la tête que son côté lourdeau était plus dû à une flemmardise de l’acteur qu’à son personnage. Pour la seconde qui joue deux soeurs jumelles, je préférai celle qui apparaît le moins dans le film.
Au final, je ne retiens pas grand chose de Bienvenue à Suburbicon. J’aurai voulu voir un autre film même si je ne sais pas trop quoi … Ce qui est clair c’est qu’il ne me laissera pas un souvenir impérissable.