Même si j’apprécie énormément les films Pixar, je suis un peu déçue de la politique des suites qui semblent être désormais la norme. Je voulais que Toy Story reste la très belle exception. Avec Monstres Academy, j’avais deux interrogations. La première qui n’est pas propre à ce film, pourquoi ce titre ? Car avec Monsters University en anglais je ne voyais pas forcément cette équivalence en français mais les méandres des traductions de titre resteront souvent un mystère pour moi 🙂 La seconde est directement liée à la période du film qui se déroule bien avant le premier et ce qui veut dire qu’il n’y a pas Boo. Au moins je me disais que çà éviterait une certaine redite.
Synopsis : Même quand il n’était qu’un tout petit monstre, Bob Razowski rêvait déjà de devenir une Terreur. Aujourd’hui, il est enfin en première année à la prestigieuse université Monstres Academy, où sont formées les meilleures Terreurs. Son plan de carrière bien préparé est pourtant menacé par sa rencontre avec James P. Sullivan, dit Sulli, un vrai crack qui a un don naturel pour Terrifier.
Après avoir vu ces nouvelles-anciennes aventures de Mike et Sulley (oui je fais des mixes entres les noms français et anglais suivant les paragraphes), je vais peut-être encore passer pour ne pas être du tout objective mais j’ai adoré malgré l’absence de ma petite fille à couettes préférée. Il faut dire que l’université des monstres m’a conquise avec notamment ces différentes fraternités. Même si c’est quelque chose qui n’existe pas en France (ou en tout cas dans les endroits où j’ai fait mes études), j’ai retrouvé les particularités et les clichés entraperçus dans divers séries et longs métrages américains.
C’est d’ailleurs au moment où l’on voit le plus ces clubs que le film prend son envol après un démarrage parfois un peu mollasson et malgré certaine facilité scénaristique. Sans trop vous en dévoiler, par moment la synchronisation de certains événements tient vraiment du miracle. Mais j’ai rapidement oublié ses petits couacs avec les personnages secondaires. Ces nouveaux monstres sont excellents avec une mention spéciale à la chose étrange qu’est Art. En fin de compte, j’ai trouvé que l’on voyait plus de personnages qui sont plus développés que dans Monsters Inc. même si bien entendu les héros restent Mike et Sulley.
De plus, vous n’échapperez à quelques clins d’oeil rappelant le premier épisode sans trop non plus trop en faire. Si c’est votre première aventure avec les monstres, vous ne serz pas non plus perdus et j’espère que ces premières heures vous donneront envie d’en voir plus. Surtout que la mise en place du duo fonctionne bien avec une scène finale excellente (enfin un événement à la fin car il restera encore quelques minutes). Bref vous n’avez aucune excuse pour échapper à la déferlante de bêtes en tous genres.
Pour finir, un petit mot sur le traditionnel court-métrage Le parapluie bleu qui cette fois-ci m’a un peu déçue. J’ai trouvé une certaine redite avec Paperman enfin disons que je n’ai pas arrêté d’y penser pendant la diffusion. Ce n’est pas une catastrophe hein juste que la magie n’a pas, cette fois-ci, complètement marché. Peut-être que mon avis changera lors d’un prochaine visionnage. Pour vous mettre l’eau à la bouche si mes quelques mots n’ont pas totalement agi, voici une des premières bandes-annonces 🙂