Voilà un film que j’attendais avec impatience ! Faut dire qu’un mélange Disney + Jeux vidéo ne pouvait qu’attirer mon attention (même si en vrai je pensais que Pixar serait le premier à sauter sur les icônes vidéo-ludiques). Puis je m’interrogeais : qu’est-ce qu’aller donner ce long métrage ? Allait-il être une évolution chez la souris pour se rapprocher de Pixar ? Des échos suite à une présentation calmait mes ardeurs mais ne m’empêchait pas de penser que Les Mondes de Ralph pouvait me plaire.
Synopsis : Dans une salle d’arcade, Ralph la casse est le héros mal aimé d’un jeu des années 80. Son rôle est simple : il casse tout ! Pourtant il ne rêve que d’une chose, être aimé de tous… Vanellope Van Schweetz quant à elle, évolue dans un jeu de course, fabriqué uniquement de sucreries. Son gros défaut : être une erreur de programme, ce qui lui vaut d’être interdite de course et rejetée de tous…
Après visionnage, je peux vous confirmer que c’est un bien un Disney classique dans son traitement de l’histoire. Ne vous attendez pas donc à des rebondissements originaux, des niveaux de lecture à foison (pas de chansons non plus). Bien sûr pour les fondus de jeux-vidéo, les références sont là (et j’aurais bien aimé pouvoir faire pause à certains moments histoire de tout décortiquer) mais attention ce ne sont que des clins d’oeil ! De même pour les différents environnements, il n’y en a que 3,5 : Fix-It Felix Jr, Hero’s Duty, Sugar Rush et la gare centrale des jeux.
Par contre, le placement de produits sucrés est dantesque, je ne me souviens pas d’avoir vu un dessin animé avec autant de marques (Toy Story en a pas mal mais je les trouve bien mieux intégrées). Et cette déferlante de bonbons, gâteaux çà donne faim ! Bon il faut dire que je n’avais pas mangé avant d’aller voir le film et comme la majeure partie se déroule dans Sugar Rush, je bavais devant l’écran. D’ailleurs d’un côté c’est dommage de rester autant dans le même jeu mais cela s’explique (même si personnellement j’aurai bien voulu visiter un peu plus Hero’s Duty et son ambiance plus sombre 🙂 ).
Côté réalisation, j’ai aimé le décalage entre les vieux jeux qui ne restaient pas pixelisés derrière l’écran : seuls les personnages gardaient une animation saccadée. Les deux autres jeux sont des « productions » plus récentes et çà se voit avec leur environnement plus vastes et plus détaillés. Côté héros, je me suis vite attachée à Ralph, ce fut un peu plus long pour Vanellope. Au moment de son arrivée, j’ai trouvé une baisse de rythme et j’ai eu peur qu’elle me tape sur les nerfs. Mais je suis retombée dans le récit et je me suis laissée porter par cette amitié.
Enfin, ce nouveau Disney permet de voir de nouveau un court-métrage avant le film (oui oui seul Pixar avait remis le court à l’honneur). Vous pourrez admirer Paperman (sauf si vous allez dans un UGC car ils ont un peu trop tendance à les zapper), un petit bijou muet en noir et blanc. En tout cas, j’ai trouvé que Les Mondes de Ralph était un bon cru, vous pouvez y aller sans crainte 🙂 Et pour prolonger le plaisir, un petit tour sur The Art of Disney Animation pour en découvrir un peu plus.