Sans aucune surprise, je vous annonce qu’après avoir passé de longues heures sur le jeu, après l’avoir terminé, je l’aime toujours autant. Je ne vous ai donc pas saouler plusieurs jours avant sa sortie pour rien et surtout j’espère que vous avez suivi mon conseil 🙂 . Au cas où je ne vous aurai pas déjà convaincu, voici pourquoi vous devez jouer à Rayman Origins !
Tout d’abord, vous ne devez pas vous laissez berner par vos préjugés, son univers coloré, son aspect dessin animé qui pourrait vous laisser penser que vous avez à faire à un « jeu pour enfants », simplissime sans aucun challenge à connotation « jeu pourri ». Car, comme je le répète parfois un peu trop, les jeux vidéo, les dessins animés ne sont pas uniquement pour les enfants et ces derniers ont aussi un cerveau dont ils savent et peuvent se servir ! Pourquoi devraient-ils se contenter de jeux hyper faciles ?
Je vous rassure aussi : Rayman n’est pas non plus ultra difficile. Cela dépend déjà de la façon dont vous jouerez : votre but est uniquement de finir les niveaux en ligne droite sans vous soucier de passages secrets, de ramassages de lums intensifs, de libérations d’electoons vous n’aurez pas de problèmes. Par contre dans le cas inverse et surtout si vous visez le score parfait, vous aurez de quoi faire ! Je vous laisse deviner ce que j’ai choisi 🙂
C’est aussi une bonne excuse pour refaire plusieurs fois les niveaux et de toute façon pas de choix puisque les derniers electoons ne se délivrent qu’en fonçant à tout allure contre le chrono. Une bonne manière de montrer sa maitrise du saut ! Moi j’ai toujours du mal au départ car j’ai le réflexe du double-saut … Une vieille habitude qui ne sert pas ici puisque seule la durée de pression sur le bouton est utile.
Si vous avez peur de faire une overdose de plates-formes, il ne faut pas ! Histoire de varier les plaisirs quelques niveaux de shoot’hem up sont disséminés sur la carte. A dos de moustique, vous devrez vous débarrasser d’insectes pas très chouettes !
Et puis Rayman c’est aussi des graphismes de dessin animé (oui je radote). J’ai adoré ces environnements colorés, passer par une jungle luxuriante, un désert, des glaciers dignes des plus grands cocktails, une fournaise digne d’une grande cuisine … C’est un bonheur de les parcourir, d’admirer les petits détails même si c’est un peu compliqué parfois vu qu’il faut ne pas mourir en premier lieu.
Pour couronner le tout, il y a cette musique spécifique là-aussi à chaque univers. Mes coups de coeur : la variante de films d’agents secrets, la chanson des lums (qui indique aussi plus de points 🙂 ). Ma hantise : celle des coffrapattes parce que par moment je l’ai un peu trop entendue !
Enfin, mécanique indispensable pour un bon jeu de plates-formes : la jouabilité/maniabilité. Là encore bonne surprise, elle est presque parfaite. Le personnage ne glisse pas trop, les sauts sont précis, les rebonds sur les murs se sont sans problème. Seul léger bémol, un petit réflexe qui fait que l’on s’accroche et glisse sur les murs, c’est bénifique la plupart du temps mais cela peut devenir compliqué en plein vol !
Michel Ancel définit d’abord son jeu comme un jeu à baffes mais bien que jouable jusqu’à 4 joueurs, j’y ai principalement joué seule (oui Sky n’est pas très jeu de plate-formes donc je ne l’ai pas forcé même si je fus tentée 🙂 ). Je n’ai donc pas eu le loisir de vraiment essayer cette version du jeu. La seule chose que je peux confirmer c’est que quel que soit le nombre de joueurs, la magie est toujours là. A 1, 2, 3 ou 4, le plaisir sera identique et c’est assez rare pour le souligner.
La seule excuse (et encore …) de ne pas aimer et ne pas vouloir Rayman Origins est donc d’être allergique aux jeux de plates-formes. Si ce n’est pas le cas vous savez ce qui vous reste à faire pour Noël, offrir ou vous faire offrir le jeu ! Moi je crois que mes neveux devraient l’apprécier à sa juste valeur 🙂